La briqueterie de Libos
Un siècle d'industrie en Lot-et-Garonne
Conflits et réorganisations
1972
Les bâtiments de l’usine actuelle de Libos sont élevés à l’emplacement même de l’ancienne briqueterie.
1973 – 1974 : premières crises pétrolières.
1981 : La société Lafarge Réfractaire devient propriétaire de l’usine de Libos et licencie 300 personnes. Les repreneurs industriels et les mouvements de grève se succèdent.
Le 30 mai 1989, les hauts-fourneaux de l’usine de Fumel sont abattus.
MITSCH Jacques, TASSY Jean-Christian. Fumel, de feu, de fer et de rock [vidéo en ligne].
Youtube, 12/08/2012. 1 vidéo, 52 min 36.
Disponible sur : https://www.youtube.com/watch?v=PxZt1B2UeI8
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection LADUGUIE . Octobre 1971
Chaque jour, les employés se rassemblaient afin de voter pour le maintien ou pour l'arrêt des actions de grève. Les votes étaient souvent réalisés à main levée.
Collection LADUGUIE . Années 1970
Au début des années 1970, un mouvement de grève s'est déclaré à la briqueterie, pour protester contre les salaires jugé trop bas. En effet, ils étaient jusqu'à 30 % inférieurs aux salaires perçus par des ouvriers d'autres usines du groupe industriel, réalisant des tâches égales.
Collection LADUGUIE . Années 1970
A plusieurs reprises, les manifestants se sont rendus à la préfecture, pour tenter d'obtenir gain de cause. L'épisode où les ouvriers ont barré la porte de la préfecture avec un mur de briques, notamment, est souvent relaté dans les articles de presse.
Collection LADUGUIE . 1979 ou 1982
Les ouvriers sont rassemblés devant les bureaux administratifs de l'usine. De nos jours, ce bâtiment n'appartient plus à l'usine et accueille désormais le Secours Populaire.
Collection LADUGUIE . 1979 ou 1982
Les ouvriers défilent dans les rues en signe de protestation, ici ils se tiennent juste devant le hangar de stockage des matières premières.
Collection GERARD . Années 1980
Vue aérienne de Monsempron-Libos. On y aperçoit notamment l'usine bordée par la voie ferrée, ainsi que la salle des fêtes de la commune (le bâtiment ressemblant à une portion de disque).
Collection LADUGUIE . Fév. 1982
Cet article mentionne le défilé que les ouvriers de la briqueterie ont organisé sur le marché de la commune, afin de demander à la population son soutien.
Collection GERARD . 26 Fév. 1982
Lettre de Bernard Kasriel, de la Société Lafarge Réfractaire, au maire de Monsempron-Libos. Page 2.
Il annonce notamment l'intention du groupe Lafarge de concentrer ses investissements sur quelques sites seulement afin de préserver l'industrie réfractaire sur le territoire français. cette stratégie industrielle s'est faite au détriment d'usine comme la briqueterie de Libos.
Collection LADUGUIE . Mars 1982
Cet article relate la visite à l'usine de plusieurs responsables de la Société Lafarge Réfractaire, dont M.Russeil, son directeur technique, et fait état d'un "dialogue de sourds" entre les deux parti en conflit.
Collection GERARD . 18 Juin 1982
Dossier dédié à la briqueterie dans le journal "Le Populaire". La situation instable de l'usine, menacée par un plan de restructuration de la société gérante Lafarge Réfractaire, y est analysée.
3ème page.
Collection GERARD . 22 Juin 1982
Lettre du maire de Monsempron-Libos au Ministre de l'Industrie. Page 2.
Dans ce courrier, le maire expose les raisons qui font, celui lui, l'échec du plan industriel établi par Lafarge. Il dément notamment l'argument avancé par le groupe industriel, que le carnet de commande de l'usine de Libos avait baissé, et que c'est pour cette raison qu'il se consacrait plutôt à faire vivre d'autres usines.
Collection GERARD. 30 Août 1982
Lettre du maire de Monsempron-Libos à Jean-Pierre Chevènement, le Ministre de la Recherche et de l'Industrie. Page 1.
Le maire fait le point sur une rencontre organisée quelque temps auparavant avec le Ministère de l'Emploi. Au cours de cette réunion, le Ministère a été clair sur le fait que le plan de restructuration de Lafarge, prévoyant le licenciement de nombreux salariés de la briqueterie, serait définitivement accepté.
Collection GERARD . 1er Oct. 1982
Lettre du maire de Monsempron-Libos au Président de la République Frédéric Mitterand. Page 2.
Après avoir, avec le député Marcel Garrouste et le concours de technicien réfractoriste, présenté un dossier aux Ministères de l'Industrie et de l'Emploi, le maire se tourne en dernier recours vers le Président de la République pour plaider la cause de la commune de Monsempron-Libos.
Collection GERARD . 11 Avril 1983
Lettre du maire de Monsempron-Libos au Ministre de la Recherche et de l'Industrie, Laurent Fabius. Page 1.
Dans ce courrier, le maire demande l'intervention du Ministre de l'Industrie de l'époque, en lui démontrant combien les analyses portées par Lafarge sur la situation de l'usine de Libos était erronées.
Collection LADUGUIE . 4 Mai 1983
Pour attirer l'attention sur leur situation, les ouvriers grévistes ont pris l'initiative de bloquer la voie ferrée de la ligne SNCF reliant Agen et Paris, en installant en travers des rails des palettes de briques de l'usine. Cette action se répétera par deux fois.
Collection LADUGUIE. 7 Mai 1983
Cette coupure de presse rend compte de l'annonce, en 1983, de l'acceptation par la préfecture de la décision de licencier dix-neuf ouvriers. Par la suite, le chiffre des menacés de licenciement ne cesseront d'augmenter. Sur la photographie de droite, on peut apercevoir, debout en hauteur, deux figures syndicalistes importantes : André Valens (à gauche) et Pierre Laduguie (à droite).
Collection LADUGUIE . 17 Mai 1983
Pour créer le scoop et attirer l'attention sur la cause qu'ils défendaient, les ouvriers de l'usine ont empêché son directeur, M.Raillat, d'en sortir. Cette "séquestration" pris fin quand M.Raillat appris les ennuis de santé de sa mère. Les ouvriers acceptèrent donc de le laisser quitter l'usine. Il fut alors remplacé par son directeur adjoint.
Les ouvriers élirent parmi eux deux personnes qui endossèrent temporairement la responsabilité de directeurs : ce furent Jules Belotti et la religieuse Soeur Mulot, tout deux syndicalistes.
Collection LADUGUIE . 20 Mai 1983
Sous la direction du nouveau "patron" désigné par les salariés, M.Belotti, et de son assistante, Andrée Mulot, les ouvriers tiennent un "siège" à l'usine.
Collection GERARD . 15 Mai 1984
Lettre du maire de Monsempron-Libos au Ministre de la Recherche et de l'Industrie, Laurent Fabius. Page 2.
Dans cette lettre, le maire de Monsempron demande à Laurent Fabius une entrevue afin de lui présenter les propositions faites par une équipe de réfractoristes pour redresser l'usine de Libos.
Collection LADUGUIE . 22 Oct. 1984
Lettre de M.Caillol, du groupe Lafarge-Réfractaire, à M.Laduguie. Suite à son licenciement, M.Laduguie s'était vu proposer par deux autres postes par Lafarge Réfractaire, comme compensation.
Collection GERARD . 5 Nov. 1984
Lettre du maire de Monsempron-Libos à Louis Mormaz, Président de l'Assemblée Nationale. Page 2.
Le maire se renseigne sur des accords qui auraient été, selon lui, conclus entre la Société Lafarge Réfractaire et le Ministère et demande à ce qu'une Commission parlementaire d'enquête sur le réfractaire français et sur la situation de la Société Lafarge Réfractaire puisse être constituée.
Collection LADUGUIE . 15 Janv. 1986
Lettre de M.Angevin, de la Cour de cassation, à M.Laduguie. Avec plusieurs collègues syndicalistes de l'usine, dont M.Vialens, il était passé en jugment pour la séquestration du directeur. La lettre ci-dessus annonce le rejet des pourvois demandés par les condamnés. Page 2.
Collection GERARD . 28 Janv. 1987
Lettre du maire de Monsempron-Libos au Préfet du Lot-et-Garonne. Page 2.
Suite à la visite du préfet dans le canton de Fumel, le maire lui envoie des préconisations : il suggère qu'il serait par exemple profitable que la municipalité de Monsempron puisse devenir propriétaire de la briqueterie afin de la relancer.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection LADUGUIE . Oct. 1971
Avant la grande période de grève au début dans les années 1980, la briqueterie de Liobs avait déjà connu des mouvements de revendications, à l'époque où M.Lamothe en était le directeur. En 1971, une des demandes des salariés concernait le respect d'un protocole d'accord. Ici, le journal annonce qu'après plusieurs arrêts de travail, l'activité a repris à l'usine car les syndicats ont réussi à obtenir l'application de ce protocole.
Collection LADUGUIE . Années 1970
Durant toute la durée du conflit, même une fois que les directeurs ont été destitués de leur poste par les ouvriers, le travail quotidien à l'usine s'est poursuivi. Les ouvriers entendaient démontrer qu'il n'y avait nul besoin de la contrainte directoriale pour que les productions soient réalisées.
Collection LADUGUIE . 1979 ou 1982
Les ouvriers défilent dans les rues de Monsempron-Libos. On peut apercevoir en arrière-plan les maisons ouvrières construites dans les années 1940 par la Société Métallurgique et Minière du Périgord (SMMP).
Collection LADUGUIE . 1979 ou 1982
Les ouvriers sont rassemblés devant les bureaux administratifs de l'usine. De nos jours, ce bâtiment n'appartient plus à l'usine et accueille désormais le Secours Populaire.
Collection LADUGUIE . 1979 ou 1982
Durant toute la durée du conflit, même une fois que les directeurs ont été destitués de leur poste par les ouvriers, le travail quotidien à l'usine s'est poursuivi. Les ouvriers entendaient démontrer qu'il n'y avait nul besoin de la contrainte directoriale pour que les productions soient réalisées. Ici, les ouvriers se penchent sur les derniers produits achevés.
Collection LADUGUIE .
Début années 1980
Pour attirer l'attention sur leur situation, les ouvriers grévistes ont pris l'initiative de bloquer la voie ferrée de la ligne SNCF reliant Agen et Paris, en installant en travers des rails des palettes de briques de l'usine. Cette action se répétera par deux fois.
Collection LADUGUIE . 18 Fév. 1982
A plusieurs reprises, les villes du Fumélois ont signifié leur soutien aux ouvriers en grève en fermant les portes de leur magasins, lors d'opérations baptisées "Ville morte", donnant ainsi un aperçu du devenir de la vie dans les communes si les usines, principaux centres d'emploi locaux, venaient à fermer.
Collection GERARD . 26 Fév. 1982
Lettre de Bernard Kasriel, de la Société Lafrage Réfractaire, au maire de Monsempron-Libos. Page 3.
Il annonce notamment l'intention du groupe Lafarge de concentrer ses investissements sur quelques sites seulement afin de préserver l'industrie réfractaire sur le territoire français. cette stratégie industrielle s'est faite au détriment d'usine comme la briqueterie de Libos.
Collection GERARD . 18 Juin 1982
Dossier dédié à la briqueterie dans le journal "Le Populaire". La situation instable de l'usine, menacée par un plan de restructuration de la société gérante Lafarge Réfractaire, y est analysée.
1ère page.
Collection GERARD . 18 Juin 1982
Dossier dédié à la briqueterie dans le journal "Le Populaire". La situation instable de l'usine, menacée par un plan de restructuration de la société gérante Lafarge Réfractaire, y est analysée.
4ème page.
Collection GERARD . 30 Juin 1982
Lettre du maire de Monsempron-Libos à Michel Charasse, le Conseiller du Secrétaire Général de l'Elysée. Page 1.
Dans ce courrier, le maire, à la demande des ouvriers de l'usine, questionne le Conseiller sur un prêt d'argent obtenu par Lafarge auprès du Crédit National. En effet, les ouvriers s'interrogent sur l'utilisation qui a été faite de cette somme d'argent dont ils n'ont pas vu la couleur.
Collection GERARD . 30 Août 1982
Lettre du maire de Monsempron-Libos à Jean-Pierre Chevènement, le Ministre de la Recherche et de l'Industrie. Page 2.
Le maire fait le point sur une rencontre organisée quelque temps auparavant avec le Ministère de l'Emploi. Au cours de cette réunion, le Ministère a été clair sur le fait que le plan de restructuration de Lafarge, prévoyant le licenciement de nombreux salariés de la briqueterie, serait définitivement accepté.
Collection LADUGUIE . 6 Fév. 1983
Ce numéro du "La Dépêche du Lot-et-Garonne" propose un dossier sur le plan de restructuration que le groupe Lafarge Réfractaire veut appliquer à la briqueterie de Libos.
Collection LADUGUIE . Avril 1983
Les manifestants se sont souvent rendus à la préfecture, pour tenter d'obtenir gain de cause. Sur cette photographie, nous pouvons apercevoir, en veste blanche, à droite, Soeur Mullot, une religieuse qui fut une des figures engagé dans les mouvements sociaux à l'usine.
Collection LADUGUIE . 5 Mai 1983
En mai 1983, alors qu'aucune de leur revendication n'étaient entendues, les salariés de l'usine de Libos, au nombre de 150 environ, occupèrent les bureaux de la Direction du Travail, à Agen.
Collection GERARD . 15 Mai 1984
Lettre du maire de Monsempron-Libos au Ministre de la Recherche et de l'Industrie, Laurent Fabius. Page 1.
Dans cette lettre, le maire de Monsempron demande à Laurent Fabius une entrevue afin de lui présenter les propositions faites par une équipe de réfractoristes pour redresser l'usine de Libos.
Collection GERARD . 17 Mai 1983
Réponse de Laurent Fabius, Ministre de la Recherche et de l'Industrie, au maire de Monsempron-Libos.
Collection LADUGUIE . Mai-Juin 1983
Durant toute la durée du conflit, même une fois que les directeurs ont été destitués de leur poste par les ouvriers, le travail quotidien à l'usine s'est poursuivi. Les ouvriers entendaient démontrer qu'il n'y avait nul besoin de la contrainte directoriale pour que les productions soient réalisées. Le journal titrait donc son article "Et pourtant, elle tourne".
Collection GERARD . Juillet 1984
Rapport de l'Institut EPI sur le réfractaire français. Page 2.
Collection LADUGUIE . Oct. ou Nov. 1984
Après que plusieurs dizaines de lettres de licenciements aient été reçues par les salariés de la briqueterie, ceux-ci ont voté une occupation des locaux de l'usine en signe d'opposition à cette décision.
Collection LADUGUIE . 23 Fév. 1985
Certificat de travail délivré à M.Laduguie par l'usine de Libos, au sein de laquelle il a officié en tant qu'ajusteur, fraiseur et mécanicien d'entretien.
Collection LADUGUIE . 25 Fév. 1986
Courrier envoyé à M.Laduguie par la Cour d'Appel d'Agen. Mis en cause dans l'affaire de séquestration du directeur de l'usine de Libos, lors des mouvements de grève de , M.Laduguie avait été condamné à verser une amende.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
Construction de l'atelier RI 30.
Collection MAIXANDEAU . Années 1970
L'étape de l'usinage manuel : les ouvriers façonnent la pièce brute pour lui donner sa forme définitive.
Collection LADUGUIE . Oct. 1971
Avant la grande période de grève au début dans les années 1980, la briqueterie de Liobs avait déjà connu des mouvements de revendications, à l'époque où M.Lamothe en était le directeur. En 1971, une des demandes des salariés concernait le respect de l'accord sur la classification du personnel de l'usine (qui détermine notamment les niveaux de rémunération).
Collection LADUGUIE . Années 1970
Cet article rend compte d'une demande du Conseil municipal de Monsempron-Libos auprès du préfet : le Conseil souhaite que ce dernier intervienne comme médiateur entre les deux parties en conflit, la direction et le syndicat.
Collection LADUGUIE . 1979 ou 1982
Les ouvriers en grève recevaient des lettres de menaces pour les forcer à cesser le mouvement de grèves. Sur cette photographie, les ouvriers sont en train de brûler ces messages de menace.
Collection LADUGUIE . 1979 ou 1982
Un des très nombreux défilés des ouvriers de l'usine de Libos pour protester contre les licenciements envisagés par le groupe Lafarge, qui conduiraient, à long terme, à la fermeture complète de la briqueterie.
Collection GERARD . Années 1980
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Collection LADUGUIE .
Début années 1980
A plusieurs reprises, les villes du Fumélois ont signifié leur soutien aux ouvriers en grève en fermant les portes de leur magasins, lors d'opérations baptisées "Ville morte", donnant ainsi un aperçu du devenir de la vie dans les communes si les usines, principaux centres d'emploi locaux, venaient à fermer.
Collection GERARD . 26 Fév. 1982
Lettre de Bernard Kasriel, de la Société Lafarge Réfractaire, au maire de Monsempron-Libos. Page 1.
Il annonce notamment l'intention du groupe Lafarge de concentrer ses investissements sur quelques sites seulement afin de préserver l'industrie réfractaire sur le territoire français. cette stratégie industrielle s'est faite au détriment d'usine comme la briqueterie de Libos.
Collection LADUGUIE .
Début années 1980
Pour attirer l'attention sur leur situation, les ouvriers grévistes ont pris l'initiative de bloquer la voie ferrée de la ligne SNCF reliant Agen et Paris, en installant en travers des rails des palettes de briques de l'usine. Cette action se répétera par deux fois.
Collection GERARD . 18 Juin 1982
Dossier dédié à la briqueterie dans le journal "Le Populaire". La situation instable de l'usine, menacée par un plan de restructuration de la société gérante Lafarge Réfractaire, y est analysée.
2ème page.
Collection GERARD. 22 Juin 1982
Lettre du maire de Monsempron-Libos au Ministre de l'Industrie. Page 1.
Dans ce courrier, le maire expose les raisons qui font, celui lui, l'échec du plan industriel établi par Lafarge. Il dément notamment l'argument avancé par le groupe industriel, que le carnet de commande de l'usine de Libos avait baissé, et que c'est pour cette raison qu'il se consacrait plutôt à faire vivre d'autres usines.
Collection GERARD . 30 Juin 1982
Lettre du maire de Monsempron-Libos à Michel Charasse, le Conseiller du Secrétaire Général de l'Elysée. Page 2.
Dans ce courrier, le maire, à la demande des ouvriers de l'usine, questionne le Conseiller sur un prêt d'argent obtenu par Lafarge auprès du Crédit National. En effet, les ouvriers s'interrogent sur l'utilisation qui a été faite de cette somme d'argent dont ils n'ont pas vu la couleur.
Collection GERARD. 1er Oct. 1982
Lettre du maire de Monsempron-Libos au Président de la République Frédéric Mitterand. Page 1.
Après avoir, avec le député Marcel Garrouste et le concours de technicien réfractoriste, présenté un dossier aux Ministères de l'Industrie et de l'Emploi, le maire se tourne en dernier recours vers le Président de la République pour plaider la cause de la commune de Monsempron-Libos.
Collection GERARD . 11 Avril 1983
Lettre du maire de Monsempron-Libos au Ministre de la Recherche et de l'Industrie, Laurent Fabius. Page 2.
Dans ce courrier, le maire demande l'intervention du Ministre de l'Industrie de l'époque, en lui démontrant combien les analyses portées par Lafarge sur la situation de l'usine de Libos était erronées.
Collection LADUGUIE . Avril 1983
Sur cette coupure de presse, on peut voir un photographies de l'action des ouvriers de l'usine à la préfecture, où ils s'étaient fait remarqué en bloquant la porte de la préfecture avec un mur de briques.
Collection LADUGUIE . 6 Mai 1983
Quinze mois après le plan de restructuration lancé par le groupe Lafarge Réfractaire, qui prévoit une multitude de licenciements, les actions de grève se sont succédées à la briqueterie. Le jour où ce journal est paru, le verdict devait être rendu sur la décision de licencier 46 salariés.
Collection LADUGUIE . Mai 1983
Pour créer le scoop et attirer l'attention sur la cause qu'ils défendaient, les ouvriers de l'usine ont empêché son directeur, M.Raillat, d'en sortir. Ils avaient symboliquement entravé l'accès de la briqueterie en y mettant en place un rempart de briques.
Collection LADUGUIE . Mai 1983
Cet article est paru au lendemain d'une nouvelle action de protestation des ouvriers de la briqueterie : pour attirer l'attention sur leur situation, ils ont pris l'initiative de bloquer la voie ferrée de la ligne SNCF reliant Agen et Paris, en installant en travers des rails des palettes de briques de l'usine. Ils accusent notamment le groupe Lafarge d'"assécher" volontairement les stocks de leurs usines.
Collection LADUGUIE . 11 Juin 1983
Chaque jour, les employés se rassemblaient afin de voter pour le maintien ou pour l'arrêt des actions de grève.
Collection GERARD . Juillet 1984
Rapport de l'Institut EPI sur le réfractaire français. Page 1.
Collection GERARD . 5 Nov. 1984
Lettre du maire de Monsempron-Libos à Louis Mormaz, Président de l'Assemblée Nationale. Page 1.
Le maire se renseigne sur des accords qui auraient été, selon lui, conclus entre la Société Lafarge Réfractaire et le Ministère et demande à ce qu'une Commission parlementaire d'enquête sur le réfractaire français et sur la situation de la Société Lafarge Réfractaire puisse être constituée.
Collection LADUGUIE . 15 Janv. 1986
Lettre de M.Angevin, de la Cour de cassation, à M.Laduguie. Avec plusieurs collègues syndicalistes de l'usine, dont M.Vialens, il était passé en jugment pour la séquestration du directeur. La lettre ci-dessus annonce le rejet des pourvois demandés par les condamnés. Page 1.
Collection GERARD . 28 Janv. 1987
Lettre du maire de Monsempron-Libos au Préfet du Lot-et-Garonne. Page 1.
Suite à la visite du préfet dans le canton de Fumel, le maire lui envoie des préconisations : il suggère qu'il serait par exemple profitable que la municipalité de Monsempron puisse devenir propriétaire de la briqueterie afin de la relancer.