La briqueterie de Libos
Un siècle d'industrie en Lot-et-Garonne
Emergence d'une industrie
1910
Création de l’usine de Monsempron-Libos. Elle fournit des briques résistantes à très haute température pour les fours de l’usine métallurgique de Fumel.
André Belhomme raconte que c’est son père qui convainquit un promoteur, M.Lindeboom, de faire ériger l’usine de Libos à cet emplacement. Après avoir déjeuné ensemble, ils se rendirent sur le site, et M.Belhomme fit venir le propriétaire du terrain, M. de Crozefond, qui était alors au cercle de cartes de Fumel.
Deux heures plus tard, l’accord était conclu, et la Société des Produits Réfractaires de Libos se retrouva en possession de la future parcelle de l’usine.
L'usine de Libos était véritablement le pôle de fabrication ...
Guy Gérard,
ancien maire de Monsempron-Libos
Une usine pilote de l'industrie du réfractaire
Collection MAIXANDEAU . Années 1910
Photographie de groupe devant l'usine. On aperçoit parmi eux des enfants. Leur recours dans les travaux industriels n'était pas rare à l'époque. On notera également que des femmes sont présentes. Leur emploi dans les usines s'est généralisé surtout au moment des deux conflits mondiaux. Au centre, se tiennent probablement les directeurs et responsables, comme paraissent l'indiquer leur tenue soignée et leur port du chapeau.
Collection MAIXANDEAU . Années 1910
Sur cette photographie, on voit les ouvriers s'affairer à côté du four, dont on aperçoit le mur latéral à droite.
Collection LADUGUIE . Années 1910
L'usine de Libos figure sur de nombreuses cartes postales comme celle-ci. On aperçoit ici les bâtiments de la première usine. En 1972, l'usine a été reconstruite à l'emplacement même de la première briqueterie, mais les façades de ses bâtiments ont été orienté différemment (par exemple, la façade exposée au Nord correspond maintenant à un mur orienté vers le Sud).
Collection HEIB . Années 1910
Quelques années après sa construction, l'usine s'est vue dotée d'une seconde cheminée.
Collection HEIB . Années 1910 ou 1920
Cette photographie permet de constater à quel point l'environnement de l'usine a évolué au fil des décennies. Aujourd'hui, les champs ont fait place à des constructions telle qu'une école, ...
Collection HEIB . Années 1920
Le présent document est une des toutes premières publicités pour la briqueterie.
Collection MAIXANDEAU . Années 1910
Un système de rail était installé à l'époque à l'intérieur de l'usine afin de faciliter le transports des chariots de briques.
Collection MAIXANDEAU . Années 1910
Sur cette photographie, pose un groupe d'ouvriers. On aperçoit parmi eux des enfants. Leur recours dans les travaux industriels n'était pas rare à l'époque.La loi de l'instruction obligatoire de Jules Ferry, en 1982, marque un premier pas vers la protection des droits des enfants. Les mentalités évolueront progressivement. Il faudra atteindre 1919 pour que l'Organisation Internationale du Travail interdissent l'emploi d'individus de moins de 14 ans dans les établissements industriels.
Collection LADUGUIE . Années 1910
L'usine de Libos figure sur de nombreuses cartes postales comme celle-ci. Les bâtiments actuels portent toujours la mention "Société des Produits Réfractaires de Fumel et Libos".
Collection HEIB . Années 1910 ou 1920
Comme on peut le voir sur cette carte postale, la briqueterie de Libos a été agrandie. De nouveaux ateliers y ont été construits, situés dans les bâtiments de forme allongée, alignés en parallèle.
Collection HEIB . Années 1910 ou 1920
Ci-dessus, nous voyons une des rares vues de l'intérieur de la briqueterie à cette époque. Les productions de briques étaient alors stockées à l'intérieur même de l'usine.
Collection MAIXANDEAU . Années 1910
Photographie de groupe devant l'usine. Les directeurs de l'usine, désignés par leur tenue élégante, posent au centre. Les femmes assises assises aux extrémités du premier rang sont probablement leurs épouses.
Collection MAIXANDEAU . Années 1910
Briques entreposées à l'intérieur., probablement en attendant de passer le contrôle qualité.
Collection HEIB . Années 1910
L'usine de Libos figure sur de nombreuses cartes postales comme celle-ci. Les bâtiments actuels portent toujours la mention "Société des Produits Réfractaires de Fumel et Libos".
Collection HEIB . Années 1910 ou 1920
Cette vue de l'usine a été prise depuis la gare de Monsempron-Libos. On peut y remarquer qu'une troisième cheminée a été érigée.
Collection HEIB . 1925
Ce coupon témoigne de la présence d'un salarié de la Société des Produits Réfractaires de Fumel et Libos au sein du jury lors de l'Exposition Universelle de Paris en 1900.